Le village est reconnu comme l'un des bourgs les plus curieux en Dauphiné grâce à ses maisons suspendues aux façades colorées qui dominent la Bourne, ses remparts, le pittoresque de ses ruelles, son pont. Ce bourg médiéval doit son charme à l'ingéniosité des hommes, qui, dès le XVIème siècle, ont construit ce village perché pour favoriser le négoce du bois. Pont-en-Royans c'est aussi la rivière, ses berges aménagées, le Musée de l'Eau et la pêche. Les maisons suspendues sont uniquement visibles de l'extérieur. 

​

Le site des maisons suspendues si apprécié par Stendhal, est inscrit en 1944 aux titres des monuments historiques. Il faut l'admirer de la rive gauche de la Bourne. La visite du village médiéval, à travers le dédale de ses ruelles, peut agréablement se compléter par la montée pédestre à l'ancienne tour féodale des "Trois Châteaux" d'où l'on bénéficie d'un large panorama. 

Des groupes d’hommes sont arrivés environ 17 000 ans B.P. à Saint-Nazaire-en-Royans, les clans s’y sont succédé pendant 3000 ans. A cette époque, le milieu est ouvert et froid : une température de 2 à 3°C et 200 jours de neige en moyenne par an. Progressivement, la période glaciaire se termine et les températures augmentent : la forêt apparait à Saint-Nazaire-en-Royans. Homo Sapiens, n’ayant plus à suivre les migrations des animaux, devient sédentaire. 

​

La Grotte de Thaïs illustre le fabuleux travail des eaux souterraines par ses roches sculptées et ses colorations exceptionnelles. Dans cette grotte aux couleurs rouge et noir, aux étonnants reliefs naturellement marqués et fracturés, plongez dans l’histoire des habitants du village au dernier âge glaciaire !  

Cette Aiguille de pierre de 2087 mètres de hauteur est le fruit d'une cassure avec la falaise de la Grande Moucherolle, à laquelle il était autrefois rattaché. C'est un haut lieu de l'alpinisme. Avec sa curieuse silhouette de pyramide renversée, le Mont Aiguille était surnommé "Mont Inaccessible" au XIIe siècle. En 1492 le Roi de France, Charles VIII, ordonna son ascension, ce fut Antoine de Ville qui se chargea de cette délicate mission à l'aide d'échelles... Le 27 août 1957, Henri Giraud, aviateur, y posa son avion sur le plateau sommital. Le Mont Aiguille possède aujourd'hui 30 voies d'ascension, allant de l'initiation à l'escalade chevronnée.

D'une altitude comprise entre 253 m à 1015 m, la Combe Laval est une route touristique en corniche taillée dans la roche entre St-Jean-en-Royans et le Col de la Machine d'où vous surplombez le Monastère orthodoxe, point de vue magnifique. Célèbre pour son tracé taillé à même la falaise, la route de Combe Laval se faufile au sein d'un cirque grandiose, entaille titanesque de 4km de profondeur qui domine le pays Royannais. 

​

En raison de son grand intérêt paysager, le cirque de Combe Laval est protégé en tant que site classé, il raconte l’histoire des hommes qui ont construit ces paysages au fil du temps... On ne compte plus les tunnels traversant les roches, les à pics, les points de vue et les belvédères vertigineux. Souterraine, aérienne, il a fallu tout le talent des ouvriers pour la construire : un véritable travail de funambules ! 

​

A l'origine, elle devait faciliter l'acheminement du bois, notamment issu de la superbe forêt de Lente, vers le Royans, c'est aujourd'hui un parcours touristique exceptionnel ! 

Le Vercors, forteresse naturelle imposant ses parois abruptes aux vallées qui l'entourent, fut le témoin d'épisodes tragiques durant la Seconde Guerre Mondiale. Il apparut comme un refuge idéal pour la Résistance. La mémoire des combats pour la liberté reste vive chez ceux qui ont vécu ces moments. Mais ils ne peuvent plus, à eux seuls, assumer le devoir de Mémoire. C'est pourquoi est né le projet de Site National Historique de la Résistance dont le Mémorial de la Résistance est le lieu emblématique. Inauguré le 21 juillet 1994, pour le 50ème anniversaire des combats du Vercors, le Mémorial de la Résistance invite à se souvenir, à ressentir et à comprendre l’esprit des combats pour la liberté, au plus près des maquis du Vercors.

Première ligne ferroviaire électrique au monde, pendant cent ans, des millions de tonnes d’anthracite ont emprunté sur trente kilomètres l’un des plus beaux parcours ferroviaires d’Europe. La loi du 17 juillet 1879 (dite plan Freycinet) établit le classement de 181 lignes de chemin de fer à construire dans le réseau des chemins de fer d’intérêt général. Le Chemin de fer de La Mure nait ainsi sur le papier. 

​

Parmi les chemins de fer touristiques français, le chemin de fer de La Mure tient une position particulière. Le grand nombre de véhicules acquis d’occasion en Suisse entre 1986 et 1999 font passer la ligne de Saint Georges-de-Commiers à La Mure pour le plus « Suisse » des chemins de fer touristique. Il faut savoir que le train de La Mure à l’origine était de couleur verte. La couleur rouge est apparue avec le développement touristique de la ligne.

Le porche de la Luire, comme tous les grands porches, a servi au cours des siècles de refuge contre les animaux, contre la pluie et le froid, mais aussi devant un ennemi humain. L’épisode le plus marquant de son histoire a été durant l’été 44 le repli de l’hôpital de Saint Martin devant la grotte et le massacre de ses blessés 6 jours plus tard. 

La visite de cette grotte est un voyage dans le temps, elle comprend plusieurs arrêts et moments forts : le porche, la fabrique de votre bougie, l’entrée à la lanterne, le son et lumière, et le diaporama sur la Luire en crue, grand moment de stupéfaction et de questionnement. Cette visite vous entraîne dans un univers toujours extrêmement actif où l’eau fait sa loi et sur les traces de ses explorateurs qui aujourd’hui encore tentent d’en percer les secrets.

La Grotte de Choranche a été découverte par les habitants du village de Choranche, probablement en 1871. L'histoire du pays raconte que la sécheresse qui s'abattait sur la région à ce moment-là aurait invité les villageois à aller chercher l'eau à sa source. 

​

Au pied du Cirque de Choranche, ils ont découvert un creux dans la falaise d'où sortait l'eau de la rivière et ont pénétré dans cette étroite cavité, ils ont finalement découvert une immense salle avec un grand lac d'entrée. Les villageois ont alors nommé cette cavité la grotte "Cou fin". La Grotte porte d'ailleurs toujours ce nom d'un point de vue géographique, géologique et spéléologique, mais on l'appelle plus couramment la Grotte de Choranche. 

​

C'est en 1897, plus de 20 ans après la découverte de la Grotte de Choranche par les villageois, que commencèrent les premières explorations, menées par Oscar Descombaz, un des pionniers de la spéléologie en France. 

​

Bien qu'elle soit ouverte au public depuis plus de 50 ans, les explorations au cœur de la Grotte de Choranche se poursuivent dans les galeries non aménagées.

Itinéraire grandiose et vertigineux, classé 3 étoiles au guide Michelin, la route des Gorges de la Bourne est la plus longue des voies typiques du Vercors. La route taillée dans la falaise a été ouverte à la circulation en 1872 après 11 ans de travaux.

Cette route de 24 km, reliant Pont-en-Royans à Villard de Lans, taillée dans la falaise a été ouverte à la circulation en 1872 après 11 ans de travaux titanesques. 

​

Dès la sortie de Pont-en-Royans, on accède aux gorges de la Bourne, une des grandes attractions du parc naturel régional du Vercors. Après le village de Choranche, la route chemine en un parcours agréable, agrémenté de points de vue magnifiques d'une saisissante beauté, notamment sur le cirque de Bournillon.

Il faut se rendre jusqu'au pont de la Goule Noire, trois kilomètres en amont de La Balme de Rencurel, pour observer la puissante résurgence qui témoigne du travail des eaux souterraines du Vercors dont on peut admirer un remarquable exemple en visitant la grotte de Choranche.